Enfin ! Depuis quelques semaines, la vénérable et historique carcasse du Logis Renaissance du château d’Ancenis, clef de la défense militaire de la Bretagne libre, résonne des cris et des outils des travailleurs de l’entreprise Lefèvre. Dans le département, cette entreprise reconnue de restauration du patrimoine a déjà travaillé sur la Cathédrale de Nantes, le château des Ducs de Bretagne, de nombreuses églises – dont celle de Vertou – et le château de Clisson. Donc, pour une fois depuis deux décennies, le château est dans de bonnes mains.
Façade du logis côté cour et pavillon François Ier
Le château d’Ancenis est aussi au cœur d’un imbroglio politico-judiciaire qui ne devrait trouver de solution judiciaire – que l’on n’espère plus définitive – cet automne. En effet, le maire UMP et le conseil général PS se sont donnés la main pour construire à 5 mètres du logis Renaissance en train de se ruiner un bâtiment – pas encore fini – outrageusement cubique, et qui se marie très mal – rien d’étonnant à cela – avec les éléments historiques avec lesquels il voisine. Ce bâtiment a reçu toutes les autorisations administratives, mais le projet fini – comme sa version sur le papier d’ailleurs – oblige sérieusement à se demander à quoi sert la législation des Monuments Historiques et s’il y a quelqu’un chargé de la faire respecter parmi les administrations théoriquement en charge du patrimoine culturel dans le département. L’on peut voir ici combien le bâtiment neuf jure avec le reste du site historique – en plus d’avoir dégradé un site archéologique majeur – mais malgré cela la justice a autorisé la poursuite des travaux, menés il est vrai à marche forcée.
Un peu d’Histoire…
Remparts XIVe-XVe en partie enterrés par les quais de Loire faits au XIXe
Le château d’Ancenis a été fondé en 984 sur le site d’un probable sanctuaire paléochrétien – dont la plus grande partie des vestiges a justement été détruite lors des terrassements pour le bâtiment litigieux – et a toujours été un point clé de la défense militaire Bretonne, chargé de la protection des marges orientales du pays en cas d’invasion anglaise, angevine ou française. Tel qu’il est parvenu jusqu’à nous, le château conserve des vestiges d’une tour de guet et d’une enceinte médiévale (XVe) très bien conservée sur son côté est, en partie enterrée au sud et disparue à l’ouest et au nord ; il y a aussi une porte fortifiée du XVe unique en France (pont-levis couvert disposé en chicane, galerie voutée, coudée, avec herse) qui témoigne du degré de maîtrise et d’aboutissement de l’art militaire Breton médiéval, un logis dit Renaissance, construit au XVIe et composé d’un corps de logis flanqué à l’ouest d’un haut pavillon carré qui abrite notamment un escalier à vis et une très belle charpente d’époque ; une chapelle lui est ajoutée à l’est en 1603 (XVIIe) ; dans la deuxième moitié du XVIIe fut ajouté le pavillon dit de Marie Fouquet au-dessus de la porte d’entrée XVe.
En 1850, le château est acquis par les religieuses de Chavagnes-en-Paillers, qui y créent un pensionnat de jeunes filles ; elles ajoutent une sacristie carrée à l’est de la chapelle – elle figure déjà sur une lithogravure du pensionnat datée de 1860 –, une petite maisonnette basse dite des Rosiers, et une aile de communs dans le prolongement de la porte médiévale, puis, vers la fin du siècle, une chapelle de style néo-roman entre le logis Renaissance et la porte médiévale ; une passerelle est lancée entre ces deux parties, au-dessus du chevet courbe de la chapelle. Dans les années 1960-1970, elles construisent une école moderne – mais de style esthétique peu réussi – au nord-est du site, au-dessus des douves. En 1985, elles vendent le tout à la ville d’Ancenis. Celle-ci entreprend de rendre au château son aspect d’avant 1850 : la chapelle occidentale est rasée dans les années 1990, puis l’école des sœurs l’est avant 2008. L’entrée fortifiée du XVe et le pavillon Marie Fouquet ont été restaurés – mais sans que personne ne se soucie ni de rendre ces restaurations accessibles aux touristes, ni de lutter contre l’humidité qui défigure l’intérieur de ces bâtiments historiques. Enfin, annihilant ces beaux efforts, le bâtiment du Conseil général – qui accueillera environ 200 fonctionnaires de lundi au vendredi – est construit à la place de l’ancienne école des sœurs.
Plan des bâtiments du site. Support : vue aérienne du pensionnat avant 1985.
Le Logis Renaissance dans un état lamentable
Façade du logis Renaissance côté rue du Pont
Pendant près de trois décennies, le Logis Renaissance est resté à l’abandon – il a seulement été, peu de temps, un musée. Nous l’avions visité à la mi-janvier 2013, avant le début des travaux donc. C’est pourquoi nous allons en donner une description intérieure, à l’usage de ceux de nos lecteurs – sans doute une écrasante majorité – qui n’y ont jamais mis les pieds.
Si vous avez bien lu, le logis Renaissance est composé de trois parties : à l’ouest, du côté de la rue du Pont, un haut pavillon carré dit François Ier, qui abrite l’escalier à vis en pierre ; au milieu, un corps de logis. A l’est, une partie ajoutée en 1603 qui comprend en bas un escalier et un cagibi, et au second étage une chapelle privée. Enfin, complètement à l’est, une sacristie carrée a été ajoutée entre 1850 et 1860 par les sœurs de Chavagnes, mais elle ne fait pas partie du logis Renaissance, et on y accède par un escalier extérieur en pierre.
Vue de la chapelle – janvier 2013
Le logis est subdivisé en trois niveaux : un rez-de-chaussée et un premier étage éclairés par de grandes fenêtres rectangulaires, et un grenier auquel donnent jour des lucarnes. Le rez-de-chaussée du pavillon est ici constitué du départ de l’escalier et d’une pièce qui passe derrière l’escalier et se trouve de 50 cm plus basse que le niveau du logis. Au rez-de-chaussée, les grandes pièces ont pour l’essentiel conservé des huisseries à petits bois typiques du XVIIIe et des cheminées, dont deux au moins sont dans l’état d’origine. Deux des pièces les plus à l’ouest ont gardé un carrelage herminé qui n’est pas antérieur au XIXe. Dans une autre, le sol est à nu. Les plafonds sont soutenus par des étais en fer. Tout à l’est, un escalier en bois dans une cage en planches – ajout du XIXe – dessert le premier étage.
Cet escalier arrive au premier niveau, et de là repart et débouche (enfin, débouchait jusqu’à fin avril) près de l’arc d’entrée de la chapelle au second niveau ; sa voûte, en plâtre sur lattis de bois, a été fragilisée par l’humidité et l’abandon du bâtiment. Une importante infiltration d’humidité sur son flanc nord a verdi le mur ; juste à côté, une porte dont l’encadrement en tuffeau est très abîmé, donne sur une terrasse pleine de lierre et non sécurisée ; cette terrasse donne sur les anciennes douves au nord-est du château. A suivre, la sacristie carrée du XIXe, à laquelle donne accès la porte à droite du retable, est en très mauvais état. Sa toiture à un pan, collée au mur pignon du XVIIe siècle, est en train de s’envoler au gré des tempêtes d’hiver. Par conséquent son plafond plâtré et sa charpente sont quasi pourris, son plancher est en train de s’effondrer.
Le premier étage au niveau de la poutre qui a cassé en 1999
Revenons au premier étage par l’escalier en bois : ses pièces ont été altérées par des travaux menés aux XIXe et au XXe siècle (boiseries, pose de placards muraux, remplacement des tomettes par des carreaux 5×5 sur lit de ciment, remplacement des cheminées et des fenêtres, plâtrage des murs…). Les poutres du plafond sont soutenues par des étais ; l’une d’elle, de grosse section, qui a carrément cassé suite à la tempête de 1999 (le bâtiment offre une très grande prise au vent) est depuis soutenue par un massif étai en bois, les deux sections de poutre étant reliées par des massives ferrures. Le niveau du pavillon est ici constitué de la suite de l’escalier à vis – en pierres de taille – et d’une pièce carrée (cheminée XIXe) dont le mur occidental a été altéré par une baie ogivale garnie d’un vitrail – dernier vestige de la chapelle ajoutée à la fin du XIXe par les sœurs de Chavagnes. La fenêtre du côté nord a conservé ses volets intérieurs d’origine.
C’est l’escalier à vis que nous empruntons pour accéder au second niveau et aux combles. Au débouché de l’escalier en pierre, un autre, en pierre puis en bois permet d’accéder aux combles. Si l’axe de l’escalier paraît d’origine et est solide, ce n’est pas le cas des marches dont trois ou quatre sont dans un état assez mauvais. Le plancher des combles est de loin en loin percé de trous ou ont fléchi, mais la toiture et la charpente sont dans l’ensemble en bon état. Quand on redescend au second étage, l’on voit dans l’escalier à vis en pierre plusieurs portes intéressantes – le pavillon en général est une sorte de musée de la menuiserie bretonne du XVIe au XVIIIe. Quoi qu’il en soit, à ce niveau, l’on trouve une porte cintrée qui épouse la courbure de l’escalier et donne sur un cagibi, et de là dans une poivrière, et une autre droite, à charnière, qui paraît aussi ancienne.
Subdivision du 2nd niveau opérée au XIXe par les soeurs
Les sœurs ont ménagé dans le second étage de grandes pièces carrées là où le toit offrait le plus de tirant d’air ; des couloirs passent d’un côté et de l’autre le long des lucarnes ; de petites cloisons minces séparent ces pièces. Plusieurs portes d’intercommunication sont anciennes (au moins du XVIIIe) et ont été reprises ailleurs dans le château. La lumière est distribuée dans les pièces centrales au moyen de châssis en grands carreaux et d’impostes placées du côté du couloir ; la première imposte du côté de l’escalier est formée d’un vitrail blanc pris à l’époque des travaux (après 1850) sur une fenêtre à meneaux du XVIe. Dans les lucarnes, ce sont des huisseries XIXe à grands carreaux qui ont été remontées, soit au XIXe, soit au XXe après les bombardements de 1943-44 ; seule la dernière lucarne du côté sud, près de la chapelle, a gardé sa fenêtre à petits bois du XVIIIe. Les murs sont plâtrés – par endroit l’humidité a gonflé le plâtre qui est tombé. Les plafonds sont aussi plâtrés, à peu près au milieu du logis il y a un fort fléchissement et un effondrement partiel du plafond et du plancher des combles. Le niveau du pavillon est constitué du débouché de l’escalier à vis en pierre, du départ de celui des combles et d’une pièce carrée où l’on observe dans le mur, à droite en entrant, les vestiges d’une ancienne cheminée aujourd’hui disparue.
L’aspect lamentable de l’ensemble est renforcé par l’état très dangereux de la sacristie – en voie d’effondrement – mais aussi de la plupart des plafonds et des planchers. Des sondages ont aussi été pratiqués alors tant pour les travaux à venir – le revêtement de certains murs était en partie retiré, il y avait des trous dans les planchers, les sols etc. Enfin, la décrépitude de toutes les façades – et des encadrements des ouvertures, ainsi que des linteaux en tuffeau – ajoutait à l’immense tristesse qui se dégageait du logis abandonné dans son état pitoyable.
Plusieurs millions d’€ de travaux ?
périmètre de la restauration
Bien que les marchés publics n’aient pas encore été votés par le conseil municipal, ni rendus publics par la Société d’Equipement de Loire-Atlantique (SELA) qui assure la maîtrise d’ouvrage, c’est une somme à plusieurs millions d’euros qui semble se dessiner pour la remise en état du château. Près de 4.2 millions d’€, d’après l’opposition municipale. Six millions, dit-on sur le chantier. Quoi qu’il en soit, au conseil municipal du 4 février 2013, l’on peut lire la délibération n° 004-2013 : « Monsieur le Directeur Régional des Affaires Culturelles propose d’inscrire au programme 2013 de restauration des MH classés les travaux de restauration générale (2e tranche sur 3) du logis Renaissance du château. La participation du Ministère se fera sous forme d’une subvention de 33 % […] de 1.200.000€ HT soit 336.000€. ». Les vingt-six conseillers municipaux présents ce soir adoptent la proposition et mandent le maire de demander des subventions au conseil régional et au département.
Etat du plafond de la sacristie (1850-60)
Par ailleurs, au conseil municipal du 10 octobre 2012, une ligne budgétaire de 300.000 € a été ouverte en sus pour le château – et reprise sur le budget alloué aux Ursulines. Au Conseil Municipal du 24 septembre 2012 on trouve parmi les décisions du maire une série d’attribution de missions d’évaluation et de contrôle pour le futur chantier du château : « n°499-12 [attribué à la société SICLI] diagnostics Logis Renaissance lots 1 à 5 pour un montant de 31 229,29€ TTC », correspondant à un avis de marché public publié le 12 avril 2012 et passé par la SELA pour le compte de la mairie ; « n°500-12 APAVE : Logis Renaissance, mission de contrôle technique pour la mission de coordination en matière de sécurité et de protection de la santé des travailleurs [SPS] pour 28 904,93€ TTC » ; « n°502-12 SOCOTEC diagnostic amiante et plomb au logis Renaissance pour 2152,80€ TTC » et enfin « n°504-12 : société AUDATIS, mission de coordination [SPS] pour 1770,08€ TTC ». Ces derniers marchés ont aussi été passés de même, mais lancés bien plus tôt, fin octobre 2011. Le conseil municipal réuni le même jour accepte, par la délibération n°101-2012 une proposition de subvention de la DRAC pour la restauration d’un ensemble de plaques foyères classé en 2011 – qui ne figure pas sur l’inventaire en ligne de la Base Mérimée, assez mal tenu du reste pour ce qui concerne la Loire-Atlantique – à raison de « 30% sur 9280€ HT donc 2784€ ». L’ensemble des marchés publics liés aux travaux devraient être votés en Conseil prochainement.
Des travaux lourds sur près de deux ans
Au vu de l’état du logis, ce sont des travaux très lourds qui sont prévus, sur une durée de deux ans, jusque mi-2015. BreizhJournal a visité le chantier.
Découvrir les travaux à venir au Logis Renaissance d’Ancenis.
La sacristie va être abattue.
A l’extérieur du logis, des fouilles sont conduites en ce moment même. Elles ont mis au jour, d’après Maël et Sophie, les deux archéologues présents sur les lieux, « le niveau rocheux, dégagé par d’importants terrassements lors de la construction du logis », ainsi que des « canalisations d’époque », le château ayant déjà le tout à l’égout, ou plutôt le tout à la Loire. Vers la fin du mois de mai, les fouilles quitteront le côté cour pour passer du côté de la rue des deux Ponts, à l’ouest et au nord du logis.
Au rez-de-chaussée, les huisseries anciennes (portes XVIe et XVIIe, fenêtres à petits bois XVIIIe) seront conservées. Le carrelage herminé sera démonté et remplacé par des dalles ou des tomettes. Les plafonds, en partie fléchis, seront restitués dans leur état du XVIe, de même pour les murs. L’escalier en bois dans sa cage en planches, tout à l’est, en très mauvais état et de toute façon postérieur au logis dans son état historique, a été démonté l’après-midi du 29 avril par les ouvriers. Dans l’escalier à vis, les huisseries remarquables – dont une porte cintrée dans le sens de la courbure de l’escalier – seront conservées.
Vue des combles
Au premier étage, les carreaux de 5×5 cm sur lit de ciment sont démontés au marteau piqueur, les tomettes en état récupérées – près de 750 m² de planchers seront recouverts par des tomettes carrées en terre cuite. Toutes les poutres ou quasi, à commencer par celle qui a cassé en 1999, seront remplacées, ainsi que de nombreuses solives. Le but est de restituer l’état du XVIe siècle. Au second, le retable en plâtre de la chapelle va être déposé et conservé à l’abri, « mais nous ne savons pas s’il va être remonté à cet emplacement », nous expliquent les ouvriers, pour lesquels le démontage de ce retable en plâtre du XIXe, accolé au mur d’une peu solide sacristie, est « un vrai casse-tête ». La voûte de la chapelle sera reconstituée à l’identique, la terrasse sur laquelle ouvre la petite porte dans le mur nord de la chapelle débarrassée de son lierre, consolidée et sécurisée puisque seul un garde-corps rouillé et probablement assez postérieur à la construction protège les – rares – visiteurs du vide.
Vue du second étage
Au second étage toujours, toutes les cloisons du XIXe seront abattues, puisque là encore le but est de reconstituer l’espace tel qu’il était au XVIe et au XVIIe. Plusieurs portes d’intercommunication antérieures au XIXe seront récupérées et replacées ailleurs dans le château ; l’imposte de la première pièce en arrivant depuis l’escalier à vis sera replacée sur une fenêtre à meneaux neuve, garnie de vitraux blancs. Le plâtre des murs sera piqué et remplacé par un revêtement à la chaux, celui des plafonds sera restitué. Le plancher du comble, les charpentes, le haut des maçonneries, la toiture seront refaits à neuf.
A l’extérieur, la sacristie ajoutée entre 1850 et 1860 et au bord de la ruine sera abattue. L’escalier en pierre qui y donne accès par l’extérieur sera donc probablement démonté. La « maison des Rosiers » située au nord-est du site près du portail en pierre (et du massif bâtiment du Conseil Général) sera conservée bien qu’elle est postérieure à la construction. Comme elle n’est pas classée, l’architecte du projet – Pascal Prunet – le même que celui du bâtiment cubique du CG44 soit dit en passant, son métier étant normalement de restaurer les Monuments Historiques et non de les massacrer à la bétonneuse, a trouvé bon d’y mettre l’accueil, les sanitaires et la chaufferie.
Musée or not musée ?
Un aperçu du choix très cubique de Pascal Prunet : le bâtiment du CG44 et la chapelle XVIIe au fond
Lorsque les avis de marchés publics de diagnostics ont été publiés fin octobre 2011, il était alors prévu de restaurer alors le château pour en faire « des salles de réceptions et de réunions ouvertes au public ». Finalement c’est un musée qui sera aménagé, tout au moins au premier étage du château, et même sans doute au second, d’après les explications que nous avons reçu sur le chantier. Thèse qu’accrédite l’installation d’un accueil pour les visiteurs et de sanitaires dans la maison dite des Rosiers.
Cependant, tout musée nécessite de nos jours un ascenseur pour handicapés. M. Prunet se caractérise dans ses réalisations architecturales par des choix délibérément modernes et bien souvent cubiques, accolés avec plus ou moins de bonheur sur les éléments historiques. Il sera donc très utile de vérifier où et comment ces choix architecturaux sont faits dans le projet : le site du château, monument historique qui appartient à l’ensemble du peuple Breton, a déjà été assez altéré comme ça par les affres du temps et les ajouts architecturaux des XIXe et XXIe siècles.
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