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Les cinq dernières villes communistes de plus de 1000 habitants en Bretagne sont en Côtes d’Armor

31 Mar

engreneAprès les élections municipales qui ont vu les communistes se faire jeter de leurs derniers bastions en Loire-Atlantique – Trignac – et en Morbihan – Quéven – il ne leur reste plus que cinq villes de plus de 1000 habitants. Toutes sont situées en Côtes d’Armor. Et toutes ont réélu leurs sortants, repoussant aux prochaines échéances la question des successions.

Il s’agit de Bégard (Gérard le Caer, maire), de Ploufragan (Rémy Moulin), de Trélivan (Claude le Borgne), de Plénée-Jugon (Gérard le Cam) et de la Motte (Jean-Pierre Guilleret). Ce dernier a d’ailleurs eu chaud : il a été réélu avec 50.29%, sept voix d’avance sur son concurrent. La fin du communisme municipal approche en Bretagne.

Sur l’ensemble de la France, le PCF – héritier du communisme et de ses crimes, mais aussi en Bretagne des crimes d’une certaine Résistance qui frayait avec le banditisme – gérait 94 villes de plus de 3500 habitants avant les opérations électorales. Il en a depuis perdu 32 et repris une (Aubervilliers). Par ailleurs à Vénissieux – désormais seule ville communiste du Rhône après la perte de Vaulx-en-Velin, le candidat de droite battu compte déposer un recours en raison de multiples irrégularités constatées. Et peut-être aussi pour torpiller la liste d’extrême-droite qui s’y présentait, puisqu’il n’y est pas arrivé pendant l’élection.

Bientôt plus un seul radar en état de marche dans les Côtes d’Armor?

3 Déc
Photo Barbara Viollet - Quimper

Photo Barbara Viollet – Quimper

Visitez les Côtes d’Armor, sa population accueillante, ses paysages magnifiques, son granit rose, ses paimpolaises… et son absence de radars ? Bientôt, on pourra porter cela à la carte postale costarmoricaine. En effet, depuis le début de la fronde des Bonnets Rouges, les 27 radars fixes des Côtes d’Armor ont eu chaud. Une dizaine ont été incendiés, d’autres ont été barbouillés à la peinture. Sur la côte, le dernier radar en état de marche se trouve à Paimpol, route de Lézardrieux.

Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre, les gendarmes ont interpellé deux hommes qui étaient en train de préparer un feu de joie aux dépens du radar. Depuis, il semble avoir été laissé en paix. Il n’en reste pas moins que comme les radars incendiés ne sont toujours pas remplacés par le gouvernement  – ce qui ne l’empêche pas de pleurer sur le manque à gagner (surtout) et le risque que les incendiaires feraient peser sur la sécurité de tous – la Bretagne se libère progressivement de l’emprise des radars fixes routiers. Dans le Finistère voisin, la moitié des 18 radars fixes routiers est hors-service.

L’on verra à la fin de l’année sur les statistiques de la sécurité routière si les radars contribuent vraiment à la diminution des morts sur les routes – comme le prétend le discours de l’Etat français – ou si c’est surtout le changement durable des comportements qui fait baisser la mortalité. Ce qui voudrait dire qu’à part rapporter du cash pour l’Etat, les radars ont une utilité publique très limitée.

Nouvel appel aux dons pour la chapelle saint Gonéry de Plougrescant

18 Mar

La chapelle saint Gonéry, joyau de l’art gothique Breton situé dans les Côtes d’Armor et bien connu pour sa flèche tordue de 1612 et ses richesses intérieures  s’offre une seconde jeunesse. L’association des amis de la chapelle, qui a déjà apporté 29.000 € aux travaux, ouvre une nouvelle souscription de 3.000 € sur les deux prochains mois.

CHAPELLE1Une première tranche (la plus importante) d’un montant de 435 592 € est fermement décidée, elle sera réalisée sur 2012-2013-2014. Elle comporte deux phases estimées à 225 108 € et 210 484 €. Le montant total des travaux prévus est de 986 722 € TTC (hors imprévus) et le chantier s’étalera sur sept ans. Il est ainsi prévu de remplacer la toiture de la nef, de traiter et renforcer l’ossature qui supporte la voûte lambrissée peinte de scènes de l’Ancien et du Nouveau Testaments, de refaire l’installation électrique, de nettoyer et rejointoyer les murs tant extérieurs qu’intérieurs, et de restaurer la voûte. Les travaux sont financés pour moitié par la DRAC Bretagne et pour un quart par la région administrative Bretagne. Du fait de l’importance de la restauration, la chapelle sera fermée cet été.

Kerméné recrutera 100 personnes en 2013

20 Jan

L’entreprise Bretonne Kerméné, spécialiste de l’abattage et de la transformation de bœufs, veaux et cochons à Saint-Jacut du Méné dans les Côtes d’Armor (1850 salariés) et sur cinq autres sites Bretons bénéficie d’une activité en hausse qui porte son CCA 2012 à 850 millions d’€. Filiale du groupe Leclerc, elle prévoit d’investir près de 28 millions d’€ pour améliorer les locaux, renouveler le matériel et recruter une centaine de personnes, essentiellement sur le site de Saint-Jacut, où des démarches administratives ont été engagées pour permettre une extension du site de près de 10%.

Sursis pour deux abattoirs de dindes costarmoricains

9 Nov

Filiales du groupe coopératif Even, les usines d’abattage et de transformation de dindes Le Clézio et TDI, toutes deux basées en centre-Bretagne près de Loudéac, ont obtenu un nouveau sursis de six mois.

Le Clézio Industries se trouve sur la commune de Trévé (au Moulin de saint Caradec) et emploie 71 salariés en CDI dont 20 intérimaires. Depuis 2009, l’usine ne fait plus de bénéfices. L’usine TDI (Trevé Dindes Industries), située au même endroit, a été achevée fin 2000 pour le groupe Even. Sa capacité est de 120.000 à 140.000 dindes par semaine. Elle est forte de52 personnes en CDI épaulés par 37 intérimaires.

Les deux sites sont victimes de la baisse de la consommation de la dinde et de la perte d’un marché important qui les liait à une une autre entreprise Bretonne, Gastronome, le deuxième volailler français, basé à Ancenis. Ils ont bénéficié en juin d’une première période de sauvegarde. Le Conseil Régional de Bretagne et Jean-Yves le Drian soutiennent le groupe Even dans sa volonté de sauver l’outil industriel très moderne et d’assurer son redéploiement. Joints par BreizhJournal, les délégués syndicaux des deux sites s’estiment « rassurés » par ce sursis et « déterminés à tout faire pour sauver l’emploi et [leurs] deux usines ».