Petite histoire d’été. Un maire, excédé par des Roms qui seraient venus s’installer sur un terrain de sa commune aurait regretté qu’Hitler n’en ait pas tué assez. Un journaliste capte la scène avec son portable et diffuse. Tous les médias reprennent l’histoire, sans s’interroger le moins du monde – ou presque – sur sa véracité et ce qui la sous-tend. Le scénario est bien ficelé, la cause est entendue, tollé national, le maire est viré de son parti, puis on lui coupe la tête.
Parce que même s’il n’y a pas de sang, il s’agit bien d’une exécution publique. Médiatique. Politique. Judiciaire même. Une exécution qui surprend par sa rapidité. Et qui a ses raisons que nous tenterons d’éclaircir – ce que personne ne s’est visiblement donné la peine de faire avant nous. Pour le béotien, c’est vite vu : le maire a dérapé, c’est nauséabond, il doit être condamné, et le bon peuple ne verra rien. Seulement à qui profite le crime ?
On ne peut trouver la réponse qu’en se penchant sur le condamné. Bourdouleix, Gilles, maire de Cholet depuis 1995, député depuis 2002, président du CNIP (Centre National des Indépendants et Paysans) depuis 2009. Ce n’est assurément pas n’importe qui que cet avocat et chargé de cours en droit – et surtout pas un homme à ignorer le sens des propos lâchés au vent, surtout quand l’on fait de la politique et qu’à force, l’on fait des jaloux ou des ennemis. L’exécution publique de Gilles Bourdouleix est sous-tendue par ces inimitiés et des desseins politiques plus ou moins cachés. C’est pourquoi – hors de la question de savoir si oui ou non il a tenu les propos qui lui sont reprochés – nous allons nous pencher sur le pourquoi du comment de cette exécution.
Le Courrier de l’Ouest brouillé avec Gilles Bourdouleix
En réalité, le Courrier de l’Ouest et Gilles Bourdouleix sont fâchés depuis belle lurette. Deux fois le Courrier de l’Ouest a attaqué le maire de Cholet pour diffamation, après que celui-ci ait contesté vivement les méthodes qu’il employait ou la véracité de l’information, deux fois le journal a été condamné aux dépens, dont la dernière fois il y a quelques semaines. De quoi rendre possible un règlement de comptes du journal ?
L’étrange déontologie du Courrier de l’Ouest
Par ailleurs le journal – dépendant du groupe Ouest-France – n’est guère un modèle des bonnes pratiques du métier. Sa partialité, enfin plutôt celle, largement tolérée par la rédaction, du journaliste couvrant la commune concernée, a été largement soulignée ces derniers temps au sujet de la destruction de l’église de Gesté. Les articles paraissant dans le quotidien étaient en effet toujours très largement favorables à la démolition de l’église, et à l’équipe municipale portant le projet. Pire encore, les communiqués ou les informations opposés à la démolition ont été systématiquement trafiqués – ainsi d’une position de la SPPEF envoyée le 21 juin, et publiée quelques jours plus tard vidée des trois quarts de son contenu, remplacés par de la glose du journaliste, à côté de la plaque pour l’essentiel. Qu’a fait la rédaction, alertée sur les excès de son collaborateur ? Rien, jusqu’à ce que la partialité dudit journaliste fut dénoncée jusqu’aux ondes de la Voix de la Russie, le journal gagnant dans l’affaire une honte internationale. Depuis, les articles sur l’affaire de la démolition sont écrits par un autre journaliste et sont un peu moins orientés.
Pourquoi un journal qui tolère la partialité des journalistes au sujet de la démolition de l’église de Gesté ne pourrait-il pas être partial pour le reste ? Un caractère que Gilles Bourdouleix n’a de cesse de dénoncer « les gens du Courrier ne m’aiment pas, car je ne leur fais pas de cadeaux. C’est un journal tout à fait partial, la voix de la gauche pour le Choletais », nous explique-t-il.
Le combat ancien d’un maire contre l’impunité des gens du voyage
Par ailleurs, le maire de Cholet combat depuis longtemps l’impunité judiciaire dont bénéficient les gens du voyage, tant Roms que gitans, véritables vaches sacrées de l’application de la loi républicaine. Pour expliquer un peu ce fait curieux à nos lecteurs qui seraient étrangers à la France et donc peu habitués aux bizarreries de notre beau pays, imaginons un instant qu’une famille de français « normaux » comme les affectionne notre « normal » président s’installe sans y avoir été invitée sur le terrain de foot communal, avec caravanes, proches et amis de ceux-ci, vole l’eau de la commune, se branche sur l’électricité des vestiaires, et en partant laisse un tombereau d’ordures dispersé un peu partout sur le terrain, avec des sacs plastiques accrochés dans tous les arbres alentour. Les foudres de la justice ne tarderaient pas à s’abattre sur ces français normaux, pour occupation illégale d’un bien public, dégradations, vols, pollution volontaire etc. En France, les gens du voyage font cela chaque année, des dizaines de fois, sans encourir aucune sanction, quand ils se rendent aux divers grands rassemblements évangéliques (en Camargue, à Trignac, à Nevoy etc.) ou seulement quand ils se déplacent.
Entrepreneur dans la motoculture et les espaces verts, Loïc Maurice, par ailleurs président du CNIP44, dit son ras-le-bol devant la « démission générale des pouvoirs publics » au sujet des gens du voyage. Sur quinze ans, ses quatre établissements ont connu plus de cent cambriolages divers, et les « impôts indirects que sont ces vols répétés qui aboutissent tous aux gens du voyage, d’après les forces de l’ordre » pèsent lourdement sur les charges, sans pourtant que « la justice fasse quelque chose ». Les maires sont aussi en première ligne, d’autant plus, précise Loïc Maurice, « qu’il ne faut pas tout mélanger : on n’est pas dans le cas d’un manque d’aires d’accueil, comme c’est le cas dans le sud-est. Ce sont des rassemblements évangéliques, et les mairies subissent ainsi l’assaut de 100, 150 ou 200, voire plus, véhicules, sans être prévenues » – alors que la législation impose aux missions évangéliques tziganes de déclarer leurs parcours et leurs rassemblements six mois auparavant à la Préfecture, afin qu’elle puisse prévenir les communes concernées – « et ces mairies, comme Guérande dernièrement ou Cholet se retrouvent complètement démunies, les rouages de l’Etat refusant d’appliquer l’ordre comme ils sont censés le faire, et comme ils le font quand il s’agit de n’importe qui d’autre que les gens du voyage. » Et il s’insurge « Aucune loi n’oblige une commune à supporter à sa seule charge et à celle de ces concitoyens un assaut massif de gens du voyage, qui se répète parfois une, voire deux fois par an ! »
De fait, les pouvoirs publics sont terrorisés et se sentent impuissants. Cette impuissance s’est une nouvelle fois traduite ces derniers jours à Cholet. Ainsi, le sous-préfet choletais Colin Miège a dit au maire Gilles Bourdouleix « moi aussi je n’aime pas les gens du voyage, mais laissez-les, ça va calmer les choses », afin de justifier son refus de faire intervenir la force publique pour les faire partir du terrain communal qu’ils occupaient indument. Un commissaire de police qui s’est déplacé a refusé d’envoyer des policiers avec l’huissier mandé par la commune pour relever les immatriculations des véhicules présents : l’huissier qui n’a pu mener à bien sa mission a tout de même constaté le refus du commissaire de faire son travail. Finalement, à force de fermeté, les gens du voyage à l’origine de l’affaire sont partis le 22 à midi.
La main de la Préfecture et de l’Etat
Les démêlés de Gilles Bourdouleix et des gens du voyage ne lui ont pas apporté que des amis à la Préfecture et à la sous-préfecture. D’autres raisons – notamment les atermoiements des intéressés autour de l’adhésion d’une commune à l’intercommunalité choletaise – ont provoqué un fort énervement du côté du maire de Cholet excédé, tant et si bien qu’il fait voter en mai 2013 une motion pour que le président de la République relève le préfet du Maine-et-Loire de ses fonctions. Dans la foulée, la commune s’est placée sous le contrôle direct du ministère de l’Intérieur, refusant qu’à l’avenir la préfecture exerce son contrôle de légalité sur ses décisions. Et même si la tension est depuis un peu retombée, elle restait palpable. Ce n’est donc en rien étonnant que le préfet a décidé dans la foulée d’achever l’exécution médiatique par un volet judiciaire, en saisissant le procureur de la République pour apologie de crimes contre l’Humanité. Cette décision n’a pu être prise qu’avec l’accord exprimé de M. Valls, ministre de l’Intérieur. La vengeance de l’Etat n’est pas loin, et marche de concert avec le front des bien-pensants.
Comment l’UDI essaie d’abattre Gilles Bourdouleix et le CNIP
Il y a quelque chose de très surprenant dans « l’affaire » Bourdouleix – la rapidité avec laquelle les pontes de l’UDI ont appelé à son exclusion. Jean-Louis Borloo, soucieux de ne pas réagir à chaud, avait seulement fait un communiqué écrit pour condamner les propos et appeler à analyser la situation, sans mentionner de possibilité d’exclusion. Mais Jean-Louis Lagarde et Yves Jégo ont appelé très vite à une exclusion de l’intéressé. Yves égo notamment ne mâchait pas ses mots sur Twitter hier : « Les propos rapportés par le #CourrierdelOuest sont ignobles et inacceptables. L’exclusion de l’UDI de leur auteur doit être immédiate. » La violence de cette réaction traduit là encore un violent règlement de comptes, façon OK Corral. D’un côté, Yves Jégo et ses proches, de l’autre le CNIP mené par Bourdouleix. La toile de fond : les élections au sein des fédérations départementales, puis les municipales. Arbitre théoriquement impartial mais en pratique manipulé : Jean-Louis Borloo.
Tous les jours, des échos et des articles écrits par tels ou d’autres journaux locaux mettent en cause plus ou moins gravement un élu local, sur fond de dérapage avéré ou non. Mais peu d’entre eux atteignent le niveau de l’emballement médiatique national, surtout le jour de la naissance du bébé de Kate Middleton, quand les médias ont fort à faire ailleurs. Le tollé national doit en effet beaucoup à la diffusion qui en a été faite par les amis de Yves Jégo, qui rêvent de se débarrasser du maire de Cholet et surtout de son parti, le CNIP (Centre National des Indépendants et Paysans), qui fait partie depuis 2012 de l’ARES, l’alliance de formations centristes qui a donné naissance à l’UDI autour de Jean-Louis Borloo.
Celle-ci est formée à l’origine de sept composantes (Alliance centriste, CNIP, FED, gauche moderne, Nouveau Centre, PLD, Parti radical, Territoires en mouvement) dont deux – le parti radical et le CNIP – sont d’assez anciens partis politiques, alors que les autres sont essentiellement des mouvements politiques formés autour de quelques personnalités, Gauche Moderne autour du mulhousien Bockel, Alliance Centriste autour, notamment, de Jean Arthuis, etc. Il y a en outre des « adhérents directs », c’est-à-dire des gens qui ne sont qu’adhérents de l’UDI elle-même et non d’une de ses composantes en plus. Chacune des composantes essaie de ne pas se laisser liquider dans le flot des adhérents directs, et le Parti Radical, mené par Yves Jégo, profite amplement du fait que Borloo en soit originaire pour essayer de mettre la main sur l’ensemble des instances locales de l’UDI, et étendre sa sphère d’influence hors des départements où il est déjà implanté. Ce « grand dessein » est au coeur des luttes d’influence qui l’opposent notamment au CNIP.
Des élections dans les départements ont été organisées un peu partout : les militants de toutes les composantes devaient pouvoir élire un président, un bureau départemental (75 personnes, donc 89 noms, suppléants compris) et des représentants au conseil national (35 personnes, donc 43 noms, suppléants compris), en outre des « membres de droit » de ces instances qui sont habituellement les présidents locaux des composantes, les élus importants, maires et adjoints de grandes villes, députés, etc. Chaque militant devait pouvoir apporter sa voix. Pour éviter le bourrage des urnes et les vagues de candidats fantômes inscrits la veille des élections, seuls les adhérents à jour de cotisation avant fin février pouvaient voter aux élections organisées en mai ou juin. Dans bien des départements, il n’eut qu’une seule liste, dans d’autres, non. Et c’est souvent là où il y a eu deux listes – comme dans le Loiret – que l’on constate des irrégularités en cascade et des tricheries commises en masse par l’un ou l’autre camp. Mais nulle part les tensions n’ont été aussi fortes que dans les départements où le CNIP pouvait légitimement espérer prendre la direction des instances locales, ayant le plus d’adhérents locaux. Plusieurs sont concernés, notamment la Loire, l’Isère, l’Hérault, et surtout la Seine-et-Marne et les Pyrénées Orientales.
Dans les Pyrénées Orientales, le CNIP mené par l’ancien maire d’Oloron Hervé Lucbéreilh avait, avec ses 400 adhérents, tout à fait la possibilité de prendre la tête des instances départementales. Les chefs des autres partis – notamment Philippe Morel, le responsable du Parti Radical – n’ont eu aucune envie de faire une juste et brave campagne et ont préféré dénoncer unanimement « l’entrisme » du CNIP et « l’OPA » qu’il exerçait – par le simple fait d’avoir la majorité des adhérents – sur l’UDI départementale. Résultat de cette cabale : suite à d’amicales pressions, les instances nationales de l’UDI ont exclu du parti les 400 adhérents du CNIP (et de l’UDI) en Pyrénées-Atlantiques. Suite à cette manœuvre soviétique l’élection a été verrouillée aux dépens du CNIP. La décision était justifiée officiellement par « l’incompatibilité entre l’UDI et une formation de droite qui le revendique ».
Seulement le CNIP – qui milite pour la revalorisation de la ruralité, la défense du monde rural, mais aussi pour un modèle sociétal plus conservateur – contre le mariage gay notamment et tout ce qui s’ensuit (PMA, GPA, adoption pour les homosexuels), a toujours été plus à droite que d’autres composantes de l’UDI, notamment l’Alliance centriste et le Parti Radical tentées par une co-gouvernance avec les socialistes. Ainsi, Yves Jégo, bras droit de Borloo, manœuvre avec entrain pour se rapprocher du PS, mettre Jean-Louis Borloo sur la touche – via l’affaire Tapie – et former un gouvernement « d’union nationale » le jour où Hollande voudra se séparer d’Ayrault et recentrer sa majorité pour lui donner un souffle nouveau. Pour arriver à ses fins, il faut deux choses à Yves Jégo : à tout prix garder le contrôle de son département et virer tous les gêneurs, d’où qu’ils soient.
Ainsi, le CNIP est passible d’un crime de lèse-Jégo. En Seine-et-Marne, Hugues Rondeau, le maire de Bussy Saint-Georges, a réuni 250 adhérents au sein du CNIP. De quoi pouvoir ravir la tête de la fédération à Yves Jégo. Celui-ci a alors fait en sorte que les 250 adhésions du CNIP à l’UDI soient suspendues – verrouillant ainsi la situation – et surtout n’a pas organisé d’élections, la fédération étant aux mains d’un bureau provisoire cadenassé par le clan Jégo. Cette situation peu démocratique a prospéré avec la grande discrétion des médias locaux, hormis un article très éclairant du Parisien. L’UDI est censée « éviter le péril frontiste » et « rompre avec les magouilles de l’UMP et du PS qui font le terreau du vote FN», disaient les borlooistes à sa fondation. Curieusement, pour parvenir à ses objectifs, l’UDI est tout à fait dans la tradition des susdites magouilles, et donc participe à l’augmentation du vote frontiste.
Virer les gêneurs, cela veut dire aussi épurer les voix dissidentes dans d’autres départements. Dans la Loire (42), 13 membres du bureau départemental de l’UDI ont été exclus après l’élection pour avoir soutenu une candidature dissidente au poste de président départemental. Les exclus faisaient partie du Nouveau Centre et du CNIP. En Loire-Atlantique, c’est Loïc Maurice, le président du CNIP local, qui se retrouve sur la sellette, notamment pour avoir déclaré sa candidature pour Nantes puis pour avoir dénoncé inlassablement l’immobilisme de l’équipe Guerriau qui a mis la main sur l’ensemble – ou quasi – de l’UDI départementale pour le compte cette fois du Nouveau Centre et de l’Alliance centriste, tout en maintenant une chape de plomb sur la constitution de l’UDI locale qui a été dénoncée par BreizhJournal.
Gilles Bourdouleix était au courant de tout cela. Il avait comme projet de se donner le mois d’août pour réfléchir, puis de provoquer un bureau national de l’UDI en septembre pour crever l’abcès. Le tollé national a comme conséquence de lui retirer l’initiative et de le placer en très mauvaise posture pour demander des comptes. D’où l’empressement dont ont fait preuve certains pontes de l’UDI tant pour le condamner que pour demander l’éviction du CNIP dans son entier. La justification officielle est déjà prête : il s’agirait de « protèger l’UDI » et d’éviter « toute assimilation entre l’UDI et une posture de droite décomplexée », nous souffle un proche de l’équipe dirigeante du parti, soulagé de voir le CNIP s’écarter.
« L’UDI est dirigée par une armée de couilles molles »
Gilles Bourdouleix s’apprête à « laisser passer l’orage » et à évacuer l’UDI. « Le CNIP a une existence propre, donc on se casse de l’UDI, qui est un échec ». Pourquoi ? « A cause de l’armée de couilles molles qui la dirige, les gens comme Jégo et Lagarde qui manipulent Borloo pour virer toute la droite du parti et devenir califes à leur tour. Les municipales sont préparées n’importe comment, ils se torpillent eux-mêmes ; à force de chercher un positionnement différent de l’UMP, l’UDI vire à gauche et risque d’exploser. Ils ne sont puissants que dans la magouille »
Des combinaisons qui peuvent avoir leur déclinaison locale car certains ennemis locaux de l’élu – notamment le mayennais Jean Arthuis qui fait tout pour être le patron de l’UDI du Maine jusqu’en Vendée et qui goûte peu la voix dissidente du choletais Bourdouleix – essaient actuellement de créer une liste dissidente de droite pour faire tomber l’élu. Celui-ci affiche sa sérénité. « Des listes dissidentes, il y en a déjà eu ». Sans succès.
Loïc Maurice, le président du CNIP 44 résume « Les magouilleurs, ces gens là ne savent diriger que dans l’ombre, sur le terrain, pour affronter les difficultés, il n’y a plus personne. La droite est en train de se saborder dans le 44 – et même en général – parce que tous ces magouilleurs ne sont préoccupés que par leurs combines et non à proposer des candidats et des programmes qui tiennent la route. Ils sont obnubilés par le microcosme ». Un microcosme que brocarde également le député-maire de Cholet « tout ce qui me tombe sur le râble, c’est la clique des bien-pensants politico-médiatico-journalistique, qui donne des leçons à tout le monde et qui est complètement déconnectée de la réalité du terrain. Elle seule m’importe. On me trouvera toujours à la défense de mes concitoyens. » Depuis le début de l’emballement médiatique autour du député-maire du Cholet, celui-ci a reçu des centaines de mails et messages de soutien de ses électeurs. Un soutien sans faille alors que la tempête politico-médiatique fait rage. Lorsqu’une information remplacera celle-ci comme un clou chasse l’autre, la tempête se calmera. Le soutien, lui, restera.
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